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the two of us are yound gods (elville / au)

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Achille Vasara
Achille Vasara
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Date d'inscription : 24/08/2018

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MessageSujet: the two of us are yound gods (elville / au) the two of us are yound gods (elville / au) EmptySam 25 Aoû - 18:44




YOU DESERVE THE WORLD AND ONE DAY
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achille & elvira

Toutes parties. Loin de lui. Trop loin pour qu’il puisse espérer les rattraper. Hors de sa portée, désormais. Nevenka avait succombé au puissant poison qu’il avait lui-même injecté dans son organisme, par ses plans diaboliques et retord. C’était son idée. Et elle n’en avait été qu’une victime, un dommage collatéral. Scylla était insaisissable, devenue véritablement incontrôlable. Des piliers qui s’effondraient. Ses piliers. Il se relevait tant bien que mal, le cruel Vasara. Franchissait, pas après pas, les difficiles étapes qui le séparaient encore de cette couronne tant désirée. Il avait mis à mal son existence, sa famille, pour cette dernière. Parce qu’il était né pour la grandeur, pour le pouvoir et la tyrannie. Fait pour lâcher les Enfers sur terre, pour ériger la Dépravation au rang de qualité. Avec lui, tous les vices seraient autorisés. Un retour à la barbarie, au chaos et à la primitive liberté. Plus d’interdictions, plus de lois. Le règne du plus fort. Du plus perfide. Du plus retord. Tout ce qu’était l’enfant des cieux, en somme. Mais le chemin pour la gloire était encore long. Et en face de lui, se dressaient de coriaces ennemis. Qu’il allait devoir abattre. Un par un. Jusqu’à ce que toute résistance soit éliminée. Bien entendu, Achille avait encore de nombreux alliés et soutiens. Mais la perte de ces deux femmes était difficile à assimiler. Cependant, il chassa bien vite ces sombres pensées de son esprit. Remettant le masque de l’homme profondément bienveillant qu’il connaissait si bien. Ce même masque qui lui avait permis de gagner la confiance de toute cette infâme plèbe, qui voyait en lui un véritable sauveur des temps modernes. Il allait les libérer de la monarchie, de la mesquine engeance des Valaeris. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était qu’ils allaient en réalité troquer la peste contre le choléra. Mais cela, le Vasara se gardait bien de l’expliquer. Il reçut passivement les nombreuses condoléances, les mots de soutien, les mains qui se tendaient dans sa direction. Le blond était lasse et harassé et devait ainsi se retenir de grimacer face à ces doigts sales, ces visages burinés par le soleil, ces peaux pleines de rides et ces cheveux ternes. Ils incarnaient tout ce qu’Achille détestait. Mais il se devait pourtant de les supporter. Son ascension suprême en dépendait. « Jonah, dégage un chemin jusqu’à la voiture. Je ne peux plus les supporter. » A peine un souffle, presque inaudible. Et pourtant, l’homme de main s’empressa d’obéir, de bousculer les manants afin de tracer une voie à son maître et ami. L’ombre voilait déjà les coins de ses yeux. Foutu poison qui consumait de l’intérieur ses bribes de vie. Les entrailles brûlantes, la tête douloureuse, Achille se reposait sur le bronze pour se le sortir de là. Il était hors de danger, désormais. Cependant, les médecins avaient été formels : d’autres désagréments de ce genre étaient à prévoir. Il rêvait de s’enfoncer dans son épais matelas et de dormir pendant une semaine, d’oublier la politique ne serait-ce qu’un instant et se laisser aller au doux plaisir de ne rien faire. Mais c’était impossible. Une simple chimère qu’il ne faisait qu’effleurer du bout des doigts. Quelques minutes de repos, voilà à quoi il allait avoir droit. Pas beaucoup plus. Puis, les complots, les murmures, le trafic, reprendraient. Il faudrait planifier la nouvelle action, rassembler les troupes et organiser des réunions d’une longueur infinie. Mais le jeu en valait la chandelle. Du moins, c’était ce qu’il se répétait sans cesse. « Mademoiselle Valaeris est déjà là, Monsieur. » D’un geste, il congédia la domestique avant de pénétrer dans la demeure ancestrale des Vasara. Achille était sur le point de succomber sous le poids de la fatigue. Et pourtant, cette simple annonce lui fit l’effet d’une véritable douche froide. Réveil brutal qui annihila toutes les autres sensations en lui. Elle était là. C’était presque inespéré. Comme si la princesse des glaces avait senti la lassitude de son complice de toujours. Et était venue lui offrir cette force dont il avait désespérément besoin. Elvira et Achille, c’était une histoire qui remontait à l’enfance. Une amitié née immédiatement. Une communion parfaite. Une entente magistralement maléfique. Comme une évidence, un véritable coup de foudre. Ils auraient pu former le couple parfait. Dans leur façon d’interpréter la perfection. Parce que jamais rien ni personne ne serait capable de les séparer. Ils étaient faits pour être ensemble. Par-delà les limites humaines. La blonde restait là, malgré les intempéries et les tempêtes. Véritable point fixe dans son univers décadent. « Je suis heureux de te revoir. » Véritable sourire sur ses lippes rosées alors qu’il s’empressait de la rejoindre. Il ne l’avait quittée que durant quelques heures. Et pourtant, elle avait eu le temps de lui manquer. Comme un vide qui s’installait en lui, autour de lui, lorsqu’elle n’était plus là. Lumière chatoyante de celle pourtant perçue comme une véritable sorcière par le reste d’Aksana. Qu’à cela ne tienne, au moins était-il certain de ne l’avoir rien que pour lui. « Tout va bien pour lui ? » Il effleura à peine le ventre arrondi de la déesse au teint de porcelaine avant de l’inviter à prendre place à ses côtés, dans un immense divan aux coussins moelleux. Achille lui était infiniment reconnaissant de rester à ses côtés, envers et contre tout. Mais il s’inquiétait pour elle. Pour la vie au creux de son âme. Pour cet être qu’il n’avait encore jamais vu mais qu’il chérissait déjà. L’enfant à naître n’était peut-être pas de son sang. Mais il serait son Prince. Parce que sa mère était la véritable Reine du cœur insoumis du tortionnaire. « Lorsqu’ils m’ont dit pour Nevenka, j’ai cru devenir fou. J’ai cru … J’ai cru que c’était toi. Et que j’allais devoir tuer toute la nation de l’air de mes propres mains. »
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Elvira Valaeris
Elvira Valaeris
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Date d'inscription : 25/08/2018

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MessageSujet: Re: the two of us are yound gods (elville / au) the two of us are yound gods (elville / au) EmptyDim 26 Aoû - 23:50

achille & elvira


Achille. Fondement de l'être, dualité miroir dont on ne se passe plus. De ces amours fantômes dont on s'amourache sans réellement s'éprendre – du moins pas consciemment. Traître du myocarde ensuqué par les fièvres récidivantes, ces compositions chagrines dont elle ne savait que faire tant elles avaient eu tendances à happer les fantaisies de la caryatide. Acrimonie des mômes que le fatum avait réunis, de toute évidence destinés dans cette vie et d'autres. Il avait failli mourir et Elvira avait cru mourir avec lui. À veiller son corps sans vie, cette carcasse qu'elle avait voulu secouer, laissant quelques violences inattendues émerger puisqu'il ne s'agissait pas là de n’importe qui mais bien de l'homme qu'elle aime plus qu'elle ne s'aime elle-même. Il a fallu cette petite mort, ce trépas succin pour l'éveil des sens – et elle ne veut plus tolérer cela. Demeure dans laquelle elle se précipite au petit matin, momentanément disparue pour rejoindre son jeune frère – n'est pas de soutien dont on se passe. Hante les couloirs, allant et venant avec un espoir aussitôt déçu, soupirant lorsqu'on annonce l'absence de son tendre ami, sans pour autant quitter les murs. « Le maître est là, mademoiselle Valaeris ». Assise dont elle se détache sans attendre, emboîtant le pas d'un domestique attachant quoi qu'un peu zélé. Il est là lorsqu'elle entre, fier malgré tout, et ses yeux ne voient plus que lui. Achille, Achille, Achille. « Je suis heureux de te revoir. » qu'il murmure, quasi confession à laquelle elle ne répond que d'un sourire énigmatique. Pognes qui déjà se cherchent, caresses dolentes, les ongles agrippent délicatement les nippes alors qu'il l'entraîne délicatement vers la méridienne. Corps qui s'affaissent, plainte soulagée de la Valaeris aux pieds tumescents, se débarrassant de ses délicats souliers pour mieux prendre place contre le blond Vasara, se perdant dans son regard azur, se laissant aller à de tendres contemplations. Ils savent tous deux que cet enfant n'aura qu'un père, que ce prince n'aura qu'un seul roi – et il ne s'agit pas d'un quelconque géniteur lorsque celui-ci n'était que lâche. Les légitimités étaient plénières et Elvira ne voulait d'autre père. Savait pertinemment qu'il n'était d'aucune nécessité de faire la moindre requête à l'amant terrible qui déjà, réclame. Exige donc et tu auras, mon amour. A mesure qu'il parle, la figure se trouble, se teintant d'un léger vermeil. « Achille... je suis là, avec toi. Je n'irais nul part. » Visage qu'elle redessine de ses doigts, pogne s'attardant sur sa joue rêche. Imposture de toujours. Elvira et Achille. Achille et Elvira. Psyché jusque là martyrisée par quelques amours oniriques, lorsqu'il aurait fallu saisir les présences données. « Je n'ai jamais voulu plus être quelque part que dans tes bras en l'instant. » Furie qui se dévoile rarement, a toujours renoncé à évoquer quelques badinages car il y en avait d'autres. Elle a aimé un lâche – il a adoré une censure. L'ambition ronge, acide amer, sépare les gens qui s'aiment à trop nier être doté d'un cœur. Subsiste la honte fugace quoiqu'injustifiée de cette existence croissante, comme une perfidie, un parjure commis envers l'autre, l'être aimé. Parce qu'il le sait autant d'elle, qu'ils n'ont renoncés que par crainte de se perdre. Et si jamais tout venait à être ainsi ruiné ? S'ils ne s'aimaient pas assez fort pour que cela tienne, pour que cela dure éternellement ? Il aurait pu être le père de ces chairs immaturées, mais tout n'est que futilité. Il avait failli mourir. « Je voulais mourir avec toi. Je n'aurais pas supporté de te perdre. Tout sauf toi. » Pouce qui s’attarde à retracer les contours de ses lèvres, hasardeux, avant que ses prunelles jades ne viennent s'ancrer aux siennes. « Cet enfant a besoin de son père. » Ainsi signe-t'elle l'atroce pénitence, impie repentie, laisse retomber sa main pour cacher son désarroi dans l'éventualité où il ne répondrait guère à ses suppliques.C'est injuste et c'est amer, mais il n'y a plus qu'eux. Ne comptent pas même les corps encore tièdes que chérissent quelques fleuves, encore moins ceux qu'ils ont – prétendus ou non – aimés. Rien n'est plus fort, rien ne le sera jamais. « Promet moi que tu ne te mettras plus en danger de la sorte, mon cœur ne tiendrait pas un choc supplémentaire. Promet moi, Achille, promet moi que tu ne feras plus rien de stupide. » Tendrement, elle le rabroue, le coeur au bord des yeux, avec ces accents de matrone, semblant d'ursidé féroce, qui font parfois dire au prince qu'elle ne sera pas une si mauvaise mère, lorsqu'elle doute et hésite, trépigne sans se décider. Trogne qu'elle vient nicher au creux de sa gorge, fuyant sciemment son regard trop appuyé, effleurant sa gorge de son souffle tiède. Un brin mauvaise joueuse, bien trop bornée. Feignant de ne pas calancher pour ces indulgences imparfaites.
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Achille Vasara
Achille Vasara
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MessageSujet: Re: the two of us are yound gods (elville / au) the two of us are yound gods (elville / au) EmptyLun 27 Aoû - 0:30




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achille & elvira


« Achille … Je suis là, avec toi. Je n’irais nulle part. » Comme un immense soulagement, un fardeau incommensurable qui venait de quitter ses épaules déjà trop alourdies par le poids de l’ambition. Tout ce qu’il avait voulu entendre depuis qu’il avait quitter cette maudite chambre d’hôpital. L’impitoyable Vasara n’avait attendu qu’elle. Et elle seule. Ce n’était pas pour sa propre santé qu’il s’était inquiété à en perdre la sienne. Mais bel et bien pour celle de l’amie de toujours, de l’âme sœur inévitable. Dès les premières années de leur prime jeunesse, ces deux-là s’étaient liés. Au-delà des limites humainement compréhensibles. C’était quelque chose de profond, de fort, d’inaliénable. D’immuable. Rien ne pourrait changer cela, pas même le temps, les autres ou les conflits. Unis dans les tempêtes, dans l’adversité et dans le printemps. Achille et Elvira. Elvira et Achille. Deux corps, une seule âme. Le tempétueux avait toujours juré qu’elle n’était rien de plus qu’une sœur, une amie, une alliée. Qu’il la chérissait plus que lui-même mais qu’aucun sentiment amoureux ne l’habitait. Dieu qu’il se mentait à lui-même. Qu’il avait été aveugle. Naïf, même, pour la première fois de son existence. Mais cet événement, cette terrible prise de risques, avait agi comme un véritable déclencheur. Cela avait été une révélation. C’était elle. Elle. Celle qui serait son pour toujours et à jamais. Le grand amour de sa vie ou quel que soit le nom ridicule que les romantiques osent donner à cela. Parce qu’Achille savait parfaitement qu’il était impossible de mettre un mot cohérent sur ce qu’il y avait entre eux. Le terrible Vasara et la cruelle Valaeris avaient des réputations à tenir, un monde a forgé, des âmes à renverser. Ils s’aimaient silencieusement, par des regards appuyés, des caresses furtives et des sourires partagés. Jamais ils ne parlaient de l’affection qu’il ressentait l’un pour l’autre. Comme un sujet tabou qu’ils n’abordaient jamais. Peut-être pour ne pas prendre conscience des appels déchirants de leur cœur, qui ne faisaient que réclamer leur autre moitié. Toujours présents l’un pour l’autre, pour grogner et défendre contre ceux qui osaient s’en prendre à eux. Mais cette fois, tout était différent. Cette fois, la coquille de leur amitié s’était brisée. Pour révéler pleinement ce qui se tramait réellement entre eux. Achille n’en était que trop conscient, alors qu’il la tenait entre ses bras. L’attirant contre ce cœur meurtri qui réclamait ardemment les caresses de la déesse blonde pour s’apaiser. Il sentait son regard brûler sa peau de marbre. Mais lui, les yeux mi-clos, se contentait de savourer la simplicité de ce moment. Son palpitant qui retrouvait un rythme régulier. Ses démons qui, l’espace de plusieurs instants, devenaient muets. Sérénité parfaite, absolue. Communion de deux âmes trop semblables pour ne pas se trouver et s’unir dans les ténèbres qui étaient les leurs. Achille était si lasse, si fatigué. Au bord de l’épuisement. Mais pour rien au monde il n’aurait quitté l’étreinte doucereuse d’Elvira pour les bras de Morphée. Il voulait que ce moment s’étire jusqu’à l’infini. Evoluer dans un espace-temps différent où la seule réalité aurait été les doigts de la sylphide sur sa joue mal rasée. Où le nombre de protagonistes ne se serait élevé qu’à deux : elle et lui. Faire une pause dans la lutte intestine qu’il avait commencé pour elle. Pour l’être dans son ventre. Pour leur gloire respective. Parce qu’il voulait lui offrir ce monde qui l’avait tant violentée. Faire d’elle une reine. Sa reine. Même si pour cela, le génocide devait être de mise. « Je n’ai jamais voulu plus être quelque part que dans tes bras en l’instant. » Il manqua de feuler de plaisir, le conspirateur. Ne fit que l’attirer un peu plus vers lui. Toujours plus près. Mais jamais assez, cependant, à son goût. Il aurait voulu se fondre en elle. Entièrement. Jusqu’à l’oubli total. Jusqu’à la communion parfaite. « Je voulais mourir avec toi. Je n’aurais pas supporté de te perdre. Tout sauf toi. » Exactement ce qu’il avait pensé, en se réveillant dans cette chambre impersonnelle de mourant. Le monde était flou, incompréhensible, autour de lui. Les voix qui tambourinaient à ses oreilles étaient loin d’être claires. Il lui avait fallût du temps, au Vasara, pour se rappeler où il était. Pourquoi il était là. Et puis, l’annonce de la mort de sa récente épouse avait été un véritable choc. En même temps qu’un soulagement, lorsqu’il avait compris que ce n’était pas elle qui avait perdu la vie. Véritable montagne russe émotionnelle. Si Elvira avait embrassé la grande faucheuse … Alors, Achille en aurait fait de même. Parce qu’un monde sans elle était tout simplement inimaginable. Hostile, invivable, pour lui. Elle était le centre, le pilier, de cet univers qu’il avait construit. Celle sur laquelle il s’était appuyé pour devenir l’homme qu’il était. Base du château de cartes, sans elle, tout s’effondrait. Il était reparti dans le passé, dans ces instants terribles où il s’était senti mourir alors qu’il la pensait disparue de son univers. Mais bien rapidement, elle le rappela à elle. Par la caresse de son pouce autour de ses lèvres. Geste d’une tendresse indescriptible. Mais il n’était pas étonné, Achille. Il savait que sous les dehors de sorcière perfide se cachait un cœur d’or. Que la grande méchante de l’histoire d’Aeristin était capable d’amour, de douceur et de bienveillance. Une fois en confiance, la belle dévoilait l’ensemble de son âme. De cette âme dont, sans s’en rendre compte, il était tombé terriblement amoureux. Sans retour en arrière possible. Leurs prunelles ancrées l’une dans l’autre, dans lesquelles il était possible de lire tous les secrets de leur possesseur. Il porta cette main aventurière, qui cavalait sur son visage émacié et la porta à ses lèvres. Simple caresse, à peine un effleurement. Mais pourtant empreinte d’un désir farouche, de sentiments tempétueux. Et il continuait à l’écouter, l’inhumain. A se vautrer dans ce silence confortable qui avait toujours agi comme une barrière, entre eux. Peut-être avait-il peur, finalement. De l’ampleur de ce qu’il ressentait pour elle. La passion à son état le plus pur. Sentiments immaculés, à peine tâchés par leurs péchés passés. Par les vices qui étaient les leurs. Leur méchanceté, leur mesquinerie. Leur facilité déconcertante à manipuler et à briser autrui. Tant de points communs. « Cet enfant a besoin de son père. Promets-moi que tu ne te mettras plus en danger de la sorte, mon cœur ne tiendrait pas un choc supplémentaire. Promets-moi, Achille, promet moi que tu ne feras plus rien de stupide. » Elle vint se nicher au creux de son cou, la capricieuse. Refuge de toujours, qu’il avait toujours été ravi de lui offrir. Il se voulait l’asile de ses tourments, le protecteur de son cœur, le chevalier de la demoiselle. Elle était probablement aussi effrayée que lui, face à ce qui allait advenir. Face à cette situation aussi nouvelle qu’imprévue. Ils auraient bien été capables de se taire jusqu’à la mort. De finir malheureux, chacun de leur côté. Ensemble, mais de la façon dont ils l’auraient souhaité. « Plus d’actions stupides, c’est promis. Je ne voudrais pas que cet enfant grandisse sans moi. Avec toi seule aux commandes, il tournerait mal, c’est certain. » Sourire moqueur qui s’étira sur son beau visage alors que sa main traîtresse caressait avec une douceur surprenante le dos de la terrible. Mélange paradoxal qui animait l’âme calcinée de l’enfant des cieux. L’envie de laisser ses doigts parcourir avec une lenteur douloureuse chaque parcelle de son corps de sylphide. Et celle, viscérale, de la renverser sur le sofa et d’enfin prendre possession de celle qu’il n’avait jamais touché ainsi. « Je promets d’épargner ton cœur. Je sais à quel point il a déjà souffert. Je promets de ne pas mourir, de rester avec toi jusqu’à ce que nous soyons vieux mais rois d’un monde que nous aurons bâti. Je promets de ne jamais te quitter. Jamais, tu m’entends ? » Ses doigts se glissèrent sous le menton de la Valaeris, relevèrent son adorable visage vers le sien. Leurs souffles s’entremêlaient dans une danse envoûtante. Son nez vint effleurer le sien. Si près. Plus qu’ils ne l’avaient jamais été. « Jamais … » Comme une promesse qu’il souffla sur ses lèvres. Promesse d’infini, d’immortalité. D’éternité. « Jamais sans toi. »
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