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Aphrodite Oshun
Aphrodite Oshun
Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2018

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MessageSujet: contenu brouillon pinned contenu brouillon pinned EmptyMer 22 Aoû - 18:55

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Greenstall s’étend sous les tours de son palais. Souvent, le roi se rend au sommeil de la plus haute tour, et son regard s’abandonne sur l’horizon. Direction Flamaerin. L’or se perd contre les montagnes qu’il y rencontre, Mais les montagnes sont trop hautes, elles protègent la frontière, et l’empêche de voir le sable du désert, au loin. « Votre Majesté, votre frère et votre sœur sont en chemin. » Des souvenirs s’effacent, d’autres surgisse. En montant les escaliers, Adonis se souvenait encore des regards lancés au travers de salle bondé, l’ambre se heurtant doucement au cobalt, venu le chercher comme toujours. Désormais le souvenir est lointain, et le roi n’y pense plus. Il sourit à la mêlée au bracelet de la couleur de l’horizon lors des nuits d’été, et désigne l’étendue devant lui. « Que penses-tu des montagnes, Alix ? » La brune s’approche, elle pose ses avant-bras sur le muret qui les empêche de tomber, et laisse son regard sombre se poser sur ces pics rocheux, au loin. « Elles sont sublimes. Impressionnantes. » Adonis hoche la tête. « Elles nous protègent des autres nations. A part peut être Aerinstin. » Encore un souvenir qui s’enfuit, un visage qu’elle lui vole, qu’elle prend de ses doigts mentaux, sans même qu’il ne le sente. Adieu l’ami, l’ancien amant, fut-il toujours à prendre au passé ? Peu importe, de toute manière. Adonis se sent un peu plus léger, et il sent une surprise chez Alix, mais ignore que ce n’est pas par rapport à ce qu’il dit, mais parce qu’elle est surprise de sentir que la privation de certains souvenirs aide l’esprit du jeune roi à se sentir apaisé. « Ne soit pas surprise. Aerinstin possède des montagnes bien plus impressionnantes que les nôtres. » Alix ne dit rien, elle fini par s’éloigner, son esprit jamais bien loin de celui du jeune roi. Elle ne se laisse pas perdre dedans, et Adonis ne la sent même pas. Son travail est de longue haleine, méticuleux, méthodique, presque chirurgical.

L’ambre glisse contre le corps de l’ancien amant, sans s’y attarder une seule seconde. « Votre Majesté. » Adonis tend sa main, et ne remarque pas non plus l’air surpris de son interlocuteur. Cal se saisit de sa main, et la serre, comme le veut le protocole. Mais Adonis retire la sienne rapidement – trop rapidement – et Cal a du mal à dissimuler son air perplexe. « Je voulais venir t’annoncer ça moi-même, » souffle Adonis en se rapprochant un peu, Cal fait un geste de la tête vers les gardes, qui sortent de la pièce. Il se détend, et semble attendre un geste, un mouvement de son amant. Mais l’amant n’est plus. Adonis regarde derrière lui, il ne comprend pas bien pourquoi les gardes sont partis mais ne dit rien. « Wanda est à Greenstall. Elle restera avec moi quelques temps, pour sa propre sécurité. » Adonis lève une main, alors que Cal ouvre la bouche. « Dragondale ne sera pas sécurisée en un jour, Greenstall l’est depuis des semaines, et plus encore avec le retour de mon frère et de ma sœur. » (ec)

Songs / Quotes :

Yes with your million eyes you’re watching me.
You talk behind my back, you spy on me
So I scream and shout to make you leave
But you're still here, you keep judging me
With your million eyes
(loic nottet // million eyes)

Oh, I know that this love is pain
But we can't cut it from out these veins,
No
So I'll get the lights and you lock the doors
We ain't leaving this room 'til we both feel more
Don't walk away, don't roll your eyes
They say love is pain. Well, darling, let's hurt tonight
(one republic // let's hurt tonight)

I remember it, it was a night just like this
One of those moments that just slip
But you just feel it from your heart to your fingertips, yeah
And I remember it, it was a late summer bliss
One of those moments that just slip
But you feel it from your heart to your fingertips, yeah
(one republic // fingertips)

Titres rp/présa/liens :
- punching in a dream, breathing life into a nightmare
- and i never would have given you up if only you hadn't given me up
- she's a goddess, you never got this
- take what you need darling, i'm just here for you
- they send me away to find them a fortune the chest filled with diamonds and gold
- never ending circles
- no more barricades slowly diffusing, i'll be leaving now, nobody's losing
- every fault would fade into the distance
- high enough to carry you over
- every focused thought, just an illusion
- mechanics of emotions
- paranoia
- please clear the anguish from my mind
- i've followed my heart always and felt the pain
- sublime et silence, autour de toi tout danse et tu souris
- letters burning by my bed for you
- what a wicked game you play to make me feel this way
-

resources
http://marveloushunts.tumblr.com/post/134610947261/dylan-obrien-gif-hunt-under-the-cut-you
http://may0osh.tumblr.com/post/101440890222/stiles-stilinski-gif-hunt

crackships
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isaunis :
https://i.imgbox.com/uCXixTZw.gif
https://i.imgbox.com/rPIZo1V2.gif
https://i.imgbox.com/cwtXcxmv.gif
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calonis :
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merlonis
https://i.imgbox.com/ZfM7ipiJ.gif
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levillany
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but jealousy gets the best of me
look i don't mean to frustrate but i always make the same mistake 'cause
i'm bad at love but you can't blame me for trying
you know i'd be lying saying you're the one
the one that can finally fix me, looking at my history
i know that you're afraid i'm gonna walk away
each time the feelings fade
(halsey // bad at love (remasterizé yakoi))

http://lumosed.tumblr.com/post/153960326430

Il avait passé des mois, à l’académie, à regardé cet eartanarien qui lisait, étudiait, discutait avec ses amis. Il avait une chevelure d’or, et un sourire sincère. Adonis n’avait jamais remarqué à quel point il trouvait les autres hommes beaux. Les femmes aussi étaient belles, mais en général ses amis avaient tendance à s’accorder sur le fait que les femmes étaient plus belles que les hommes. Selon lui, ce n’était pas le cas. Disons qu’il n’arrivait pas bien à comprendre comment on pouvait dire ça. Il y avait autant de femmes belles que d’hommes beaux. Adonis en serait resté là si, quelques semaines après avoir remarqué ce maître, il n’avait pas ressenti l’irrésistible besoin de se faire remarqué de lui. C’était assez facile, avec sa position de Griffith, d’être remarqué par un bronze de sa nation. Il lui accorda un peu d’attention, et l’ambition naturelle des bronze fit le reste. Le blond devint un ami, mais il y avait toujours cette chose qui brûlait dans ses tripes. Un besoin irresistible, plus vorace encore, qui le fit un jour rêver de l’autre garçon. C’était à Greenstall, il était de retour depuis quelques jours mais il ressentait déjà le manque de cet autre. Adonis s’était réveillé perturbé, et avait passé toute la journée perturbé. C’était l’été de ses seize ans, et ses hormones le travaillaient déjà enormément. La journée passa, et Adonis ne sut pas se défaire de son sentiment de mal-être. Il avait besoin d’en parler, de mettre des mots sur ses sentiments. D’habitude, il aurait été trouver Isaak, son presque jumeau. Isaak et lui faisaient tout ensemble, les voir séparés était d’une rareté extrême et c’en était même devenu exaspérant pour la plupart des gens qui les cotoyaient tous les jours. Cependant, il n’alla pas voir Isaak. Adonis avait besoin de son frère. Il avait peur de ce qu’Eros lui dirait, mais il avait besoin de sa guidance, de ses conseils. Le brun toqua doucement à la porte de son frère. Celui-ci, déjà âgé de 21 ans, était devenu sacerdos depuis peu. En faisant ça, il avait rejetté ce que Thomas avait voulu pour son héritier: une carrière politique avant de reprendre le flambeau. Alors Thomas s’était rabattu sur son second fils. Adonis n’en voulait pas à Eros, il adorait la politique et il adorait briller en société. Le cadet était né pour ça, c’était son destin et il en était persuadé. Eros vint lui ouvrir et lui offrit un sourire quand il vit son visage. « Je peux te parler ? »

(ec)

adonis new kit material :
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bonus
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calodite children:

- adrien oshun, the second (douglas booth) 30 ans
- isaiah oshun (fille, bridget satterlee) 28 ans
- aimeric oshun (logan lerman) twin 26 ans
- isaure oshun (anna speckart) twin 26 ans
- arabella oshun (emma watson) 22 ans
- ivana oshun (magdalena zalejska) 20 ans


Adrien est le plus proche de Cal, il se veut protecteur envers sa fratrie (Cal l'a éduqué comme ça) et il est comme Aphrodite, socialement: ouvert, charismatique. Il est proche de Aimeric et d'Isaiah, principalement.

Isaiah est hyper proche d'Aphrodite. C'est une vraie princesse, elle juge tout le monde et elle ne se gêne pas pour le faire. Elle est belle et le sait, et en joue. Comme ses parents, elle a un charme dont elle est consciente. Elle sait qu'elle plait et elle adore le prouver en faisant tourner les têtes. Cal et Aphrodite ne savent plus quoi faire pour la calmer. D'un autre côté, elle ferait tout pour sa famille. Elle est tombée enceinte hors mariage, ce qui a rendu ses parents dingues. Cal et Aphrodite n'ont pas eu le choix: ils l'ont envoyé dans une résidence secondaire pendant la grossesse. Aphrodite est restée avec elle, laissant Cal seul au palais pendant tout ce temps. A leur retour, Isaiah a été mariée. L'enfant a été adopté, par une famille proche des Oshun. Isaiah n'en voulait pas, mais le fait d'avoir accouché de ce bébé qu'elle a porté neuf mois lui confère un lien spécial avec son batard. Elle pense à le récupérer, même si elle ne peut évidemment pas le faire. Elle ne s'entend pas du tout avec sa soeur Arabella, elles sont trop différentes et elles ont du mal à se comprendre.

Aimeric et Isaure se prennent souvent la tête, mais Cal essaie de leur dire de profiter de leur lien gémellaire et d'arrêter de se disputer tout le temps.

Aimeric est très proche d'Adrien. Il adore toutes ses soeurs, mais surtout Ivana, qu'il a envie de protéger envers et contre tous. Comme Isaiah, il est plutôt du genre volage.

Isaure est la plus proche d'Arabella, elle s'est beaucoup occupé d'elle, et elle est celle qui la comprend le mieux. Elle est moins proche de sa mère, mais elle l'aime quand même beaucoup. Elle maitrise son élément pratiquement à la perfection, et maîtrise aussi l'art du combat à l'épée. Elle est officière dans l'armée des nations, même si Cal et Aphrodite n'étaient pas pour. Elle a toujours aimé bouger, et apprendre à se battre. Elle est officière principalement grâce à son père, qui l'a placée là, autant à la demande de sa femme que de sa propre initiative: ils ne veulent pas qu'elle soit dans la mêlée en cas de combat. Cette position avantagée lui a vallu les railleries des autres membres de l'armée, estimant qu'elle ne méritait probablement pas son statut. Elle a du gagner le respect de ses hommes et n'a pas hésité à se battre contre ceux qui voulaient des preuves de ses compétences. Si bien qu'elle a du parfois maquiller quelques bleus pour les dissimuler à ses parents. Un jour elle a défié un autre officier, qui insistait pour dire qu'elle ne méritait pas sa place. Elle lui a foutu la raclée du siècle.

Arabella est très indépendante, c'est la moins proche des autres. Celle dont elle est le plus proche est Isaure. Elle refuse totalement de se marier, et elle ne comprend pas ses parents. Elle est plus ou moins en conflit avec eux. Elle était jalouse (et l'est tjrs un peu) de sa petite soeur, qui a été l'objet de beaucoup plus d'attention. En plus avant elle avait beaucoup sa mère pour elle mais comme Aphrodite a failli mourir en accouchant d'Ivana, elle a du se reposer et Arabella a du passer plus de temps avec des nounous. Elle est très intelligente, par contre. Elle fait probablement un métier dans les sciences.

Ivana est la petite dernière, elle a failli ne pas naître et Aphrodite a failli mourir en lui donnant naissance. Son corps ne supportait plus les grossesses et après elle, les médecins ont dit à Aphrodite qu'elle ne devait plus tomber enceinte, au risque d'en mourir. Elle est très protégée, surtout par Cal et Aphrodite. Elle veut être bien pour eux, et pour le reste de la fratrie. Elle a beaucoup de mal avec Ivana et ça la blesse.

https://abelladona.tumblr.com/post/174283193404 avatar zoe barnard (lili)
http://imgbox.com/g/eKJZKIu0QW avatars zoe barnard (mogo)

Les dents sont serrées, l’expression la plus neutre possible mais c’est un échec. Elle ne parvient pas à ne pas afficher la douleur sur son joli minois de fille encore si jeune. « Ne crie pas, ne gémis pas, ça ne fait pas si mal. » ordonne Nafis, alors que l’aiguille se fait un peu plus insistante, contre sa peau. La belle hoche la tête, docile envers son père. L’enfant attend, et quand le tatoueur a terminé, il s’éloigne et laisse le père se pencher sur le dessin, sur le flanc de sa princesse, proche de son sein gauche. « C’est bien ? » demande l’enfant, son regard doré croise celui, plus sombre, de son père. Il lui offre un sourire, auquel elle répond de manière solaire et spontanée. « Tu es encore plus belle comme ça. » Jamais Nafis ne pouvait mieux la complimenter que lorsqu’il la disait belle ou, mieux, plus belle.


« Il va t’adorer. » souffle la princesse, alors qu’elle glisse quelques mèches des cheveux de la brune derrière son oreille, qu’elle tire un peu sur sa robe, pour dévoiler davantage sa poitrine, et qu’elle l’asperge d’une eau de parfum qu’elle lui a offert en guise de remerciement, ou de paiement, Sihame s’en fiche pas mal. « J’ai toujours été curieuse de savoir ce que tout le monde trouvait à monsieur l’ambassadeur. » elle a un sourit presque innocent, mais Wanda connait son amie et sait qu’il n’y a rien d’innocent derrière ces lippes. « Le nombre de ses conquêtes n’est rien comparé aux tiennes, je pense que pour une fois, c’est Adonis qui apprendra et non l’inverse. Apprend lui tout ce que tu sais, il sera obligé de m’offrir un superbe cadeau en guise de remerciement ! » Elle s’éloigne avec un sourire amusé, et pénètre dans une pièce. Des bribes d’une conversation se font entendre. « Adonis, tu me sembles tendu ces derniers temps. » Sihame patiente, le regard se posant autour d’elle. Les appartements de l’ambassadeur ont quelque chose de… froid. Certains diraient : d’eartanarien. Il y a des roses dans quelques vases, des tapisseries qui semblent vouloir garder la chaleur à l’intérieur, ou la repousser ? Trop de choses qui pourraient si facilement s’embraser. « Une famille Eartanarienne a besoin de moi, Wanda. Je pense d’ailleurs rentrer à Greenstall dans la semaine, si ta mère et ton frère me le permettent. » Les voix sont étouffées, mais l’enfant entend pourtant tout. « Avant de partir, j’ai un cadeau pour toi. Je suis certaine que tu l’apprécieras, je sais à quel point tu aimes les roses. Celle-ci pousse dans le désert de Flamaerin, mais ne t’en fait pas, ses épines ne te piqueront pas… Sauf si tu le lui demande. » Un silence. « Sihame ? » La Khodja ouvre la porte, et la referme derrière elle. Sa poitrine est visible derrière le tissu un peu trop transparent, et ses longues jambes sont dévoilées par un tissus trop court. Le regard ambré de l’ambassadeur coule sur elle, de haut en bas, et puis de bas en haut. Il l’observe sans détour, et échange un regard avec la princesse impériale, qui vient poser un baiser sur la joue de son ami, presque contre ses lèvres, note Sihame. « Je te retrouverai demain matin, j’imagine ? » Elle lâche un léger rire et s’éloigne, quand elle frôle Sihame, elle souffle. « Prend les devants, il aime ça. »

« Tous les eartanariens sont-ils comme ça ? » Son partenaire sourit, un sourire qui l’a séduite, qui en a séduite beaucoup, d’après les dires de la cour. « La plupart sont trop pieux pour se permettre d’être comme ça. » Lui confie l’ambassadeur. Elle fait la moue, et revient coller son corps au sien. « Dommage. » Souffle-t-elle avant de poser sa bouche contre son torse, et puis de remonter dans sa gorge, et contre sa machoire, ses doigts glissant sur son bas-ventre. « N’en as-tu jamais assez, Sihame ? » Elle lève la tête, le chevauche, et vient l’embrasser. Sihame s’adapte à ses amants, et a compris depuis bien longtemps qu’Adonis Griffith aimait bien trop les femmes entreprenantes, et plus encore, dominantes. « Jamais. » souffle-t-elle alors que ses hanches se mettent doucement en mouvement. « Déjà fatigué ? Ca ne te ressemble pas. » Et les mains de l'Eartanarien viennent se poser sur son corps, comme pour lui prouver qu'elle avait tort. Il a mordu, et elle se délecte.

La musique l’enivre, ses hanches bougent lentement, sensuellement. Les paupières se ferment un instant, un instant pour savourer et apprécier. La déesse sait les dizaines de regards qui sont sur elle, et elle les savoure, comme tant de caresses contre sa peau cuivrée. La belle lève les bras au-dessus de sa tête, dévoilant un peu plus un ventre plat, une invitation à son péché favori. Elle bouge encore les hanches, fait tinter les clochettes accrochées aux fines soieries qui ont encore une fois du mal à dissimulé l’impudeur de la jeune femme. Finalement, ses yeux s’ouvrent, l’ambre embrase la pièce aussi sûrement de l’une des flammes de la maîtresse, tandis que quelques clients la dévorent toute entière, petite créature à leur merci. Ceux qui savent son nom, Khodja, sont le plus au fond. Ils n’osent pas s’approcher d’une sirène à la si jolie voix. Sihame ose un sourire, presque candide, lorsque ses gemmes dorées se posent sur celles, d’un vert profond, d’un homme nonchalamment installé contre les coussins du bordel. La musique continue, d’autres filles dansent, mais elle, elle a fini. Elle avise l’épaisse bourse qui forme une bosse sous la chemise de l’homme, et décide qu’il sera sa proie. L’enfant indomptable s’approche, lionne affamée, elle vient passer ses doigts contre la joue de l’homme, qui l’attrape sans douceur et l’attire sur ses genoux. La brune se retrouve à califourchon sur les genoux d’un homme qui pourrait être son père, mais elle s’en fiche. D’ailleurs, elle sait qu’il sera fier d’elle, son père. Ses doigts glissent contre la chemise encore fermée de son compagnon. « Je veux te voir danser comme ça, juste pour moi. » Les mains calleuses de l’homme sont déjà contre ses fesses, sous sa jupe, elle laisse sa langue glisser contre sa lèvre inférieure, son regard se posant sur le visage de celui qui semble la vouloir pour maîtresse, ce soir. « Je ne suis pas l’une des prostituées de ce bordel, je danse pour mon propre plaisir, non pas pour le vôtre, monsieur. » Elle vient doucement se coller contre lui, laissant sa poitrine s’écraser un peu contre le torse de sa proie. « Danse pour moi. » Les doigts de l’homme se déplacent, sur ses cuisses, ses pouces s’approchant déjà de son entre-jambe, elle sent l’envie monter, le désire se propager dans son corps. La brune est sanguine, et il en faut peu pour allumer la flamme. Cependant, elle sourit, laisse son pouce glisse contre la lèvre inférieure de celui qui pourrait être l’amant, ce soir, et souffle. « Non. » Elle se lève, s’éloigne, et ne lui accorde pas un regard. Pourtant sa démarche est calculée, assez lente pour être observée, assez rapide pour donner le sentiment qu’elle s’en allait réellement.

Une main puissante attrape son bras, l’attire, et la retourne. A nouveau, sa poitrine s’écrase contre le torse de l’homme, et lui l’embrasse sans lui laisser le loisir de l’autoriser ou non à franchir ce pas. La brune ferme les yeux, se laisse faire. Elle recule, il avance, son dos heurte un mur et elle lâche un gémissement pour le plaisir des oreilles de la victime. « J’ai dit non. » souffle-t-elle, une respiration maîtrisée – presque comme si elle avait vraiment envie de lui, quelque part, elle en a un peu envie. « Je me fiche de ton non, je te paierai. » Elle évite le sourire de justesse, ses grands yeux s’ouvrent un peu plus grands, et elle penche la tête sur le côté, doucement. « Je ne suis pas une prostituée, je vous l’ai dit. » Encore quelques secondes, minutes, tout au plus. L’homme se presse un peu plus contre elle. Elle pourrait le brûler, elle pourrait se défendre. Elle sait le faire, une Khodja sait toujours se défendre. Mais elle ne le fait pas. Parce que… « Tout le monde a un prix. » Elle avait vu juste. La belle secoue la tête, jouant toujours sa comédie. « Dit-moi le tien, je peux te donner tout ce que tu désires, en échange danse pour moi. » Les doigts de la belle remontent contre le torse, dans la nuque, se perdent doucement dans la chevelure. « Tout ce que je désire ? » Elle avait trouvé son nouveau pigeon à dépouiller.


La soirée est longue, mais peu importe. Elle ouvre quelques tiroirs, la Khodja, effleure quelques étoffes, et puis referme les tiroirs. Il y a une boite sur le bureau, elle l’observe, ses doigts tracent les roses qui sont gravées dans le bois et, prise d’un élan de curiosité, elle tente de l’ouvrir. Mais la serrure est fermée. La boite est petite, elle pourrait contenir quelques papiers, de l’argent, ou des bijoux. Posée sur le bureau de Cal, elle dénote presque, notamment à cause des roses qui y sont gravées. Sihame s’installe sur le bureau, et observe la petite boite. Elle la secoue un peu, mais n’entend pas de bruit. Pas d’argent, alors, ni de bijoux. Elle repose la boite, exactement à sa place, et descend du bureau. La chaleur a quitté la pièce, c’est l’hiver, et le palais des flammes est frais. Pourtant, la belle porte une robe fine, qui dévoile trop sa poitrine et ses jambes.
Un bruit se fait entendre, dans le couloir, et elle sourit, avant d’aller s’asseoir sur le lit, et de faire glisser une de ses bretelles contre son bras. L’empereur pénètre à l’intérieur de ses appartements, seul ce soir – Sihame avait vérifié avant de se trouver là – et elle lui sourit alors qu’il s’approche d’elle. Elle se fait soumise, elle sait qu’il aime ça, et quand il est assez proche d’elle, elle se met sur les genoux, laisse la bretelle tomber tant et si bien qu’un sein se dévoile, et plonge son regard ambré dans celui de l’amant qu’elle veut avoir ce soir. « Bonne soirée ? » souffle-t-elle, alors qu’elle pose ses mains sur le ventre de l’Oshun, laissant ses doigts aller tirer sur la chemise pour l’extirper de son pantalon. « Longue, et épuisante. » Elle secoue doucement son minois, toujours plus petite que lui, à genoux sur le lit, alors qu’il est debout devant elle. Ses doigts défont la ceinture, ouvre la fermeture éclair, et viennent se poser contre lui. « J’espère que tu n’es pas trop fatigué, je me languissais de toi. » Ses doigts se font entreprenant, et quand Cal vient chercher sa bouche, et sa nuque, et son corps, elle se laisse faire. Il soulève sa robe, leurs bouches se séparent juste le temps de faire valser le vêtement plus loin, et se retrouve rapidement. Sans sa robe, la belle est complètement nue. Elle s’éloigne de la bouche impériale, et pose ses mains derrière elle, recule, et s’allonge entre les draps. Ses cheveux bruns étendus sur les draps de satin, son corps comme offrande. Elle regarde l’empereur se débarasser de ses vêtements, ses dents mordillant doucement sa lèvre inférieure. Elle est impatiente, et le montre dans ses gestes, alors que pendant qu’il retire sa chemise en la regardant, elle laisse ses doigts glisser contre son ventre, remonter à sa poitrine, et puis descendre à nouveau, plus bas que son nombril. « Tu ne m’as pas ramenée de partenaire ce soir… ? Dommage. » souffle Sihame, le regard ardent. Elle n’oublie pas le souvenir de ces soirées passées avec Cal… Et une autre, toujours une différente. Deux sirènes pour un roi, deux proies pour la Khodja. Mais pas ce soir.

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