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if i was your lover (calonis)

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Cal Oshun
Cal Oshun
Messages : 12
Date d'inscription : 17/06/2018

if i was your lover (calonis) Vide
MessageSujet: if i was your lover (calonis) if i was your lover (calonis) EmptyJeu 3 Jan - 14:25

La scène semble presque irréelle. Les sourires accrochées aux lippes, la musique qui vient effleurer les tympans, les robes qui virevoltent au gré des mélodies, les couples qui dansent et ceux qui discutent autour des tables. C'est la vie qui suit son cours, sous les derniers rayons de lumière qui frappent Aguarinui. Le jour semble s'étirer à l'infini en ces beaux jours d'été. Le ciel se teinte de mille couleurs, un dégradé de jaune, d'orange, de rose, de violet et de bleu. Le soleil plonge dans l'océan et laisse sa place à la lune et aux étoiles. Cela semble irréel. Les ennemis d'hier désormais les amis d'aujourd'hui. La souffrance et la peine remplacées par une euphorie et un bonheur depuis longtemps oubliés. Comme si les dernières semaines n'avaient pas existé, comme si l'horreur ne s'était pas abattue sur leur continent. On pourrait presque y croire, à condition de ne pas regarder de plus près. Car derrière les sourires, la douleur et la tristesse sont belles et bien présentes. Les regards, miroirs de l'âme, ne trompent pas. Les sourires n'atteignent pas totalement les yeux. L'étincelle qui s'y trouvait autrefois a presque totalement disparue. Tout a changé et même si ce soir, ils sont réunis pour célébrer, le cœur n'y est pas totalement. Mais personne n'a envie de soulever cette vérité, personne n'a envie de réaliser que plus rien ne sera jamais pareil, que ces événements n'auront plus jamais la même saveur. Alors tout le monde joue le jeu et essaye d'oublier, l'espace d'une nuit, ce qui les attend demain.

Cal accompagne Alaia jusqu'à leur table, après avoir partagé plusieurs danses avec elle. Un sourire accroché aux lèvres, sa main est posée sur son ventre qui ne cesse de s'arrondir un peu plus chaque jour. Elle est radieuse ainsi. « Repose toi un peu, je te rejoins après. » Ils partagent un bref baiser, teinté d'affection. Ces dernières semaines les ont beaucoup rapproché, les unifiant un peu plus, renforçant leur attachement mutuel. Le roi est reconnaissant de l'avoir à ses côtés, de l'avoir comme épouse, comme amie. Parfois, il se prend à penser que ça aurait été plus simple s'il l'avait aimé un peu plus, s'il l'avait vraiment aimé. Ça lui aurait épargné bien des soucis, des peines et de la souffrance. Mais rien n'est jamais facile en amour et ça, Cal l'a bien compris. Voilà pourquoi il s'efforce de ne pas croiser le chemin d'Adonis ni son regard depuis le début de la journée. Car c'est bien trop douloureux et que le roi eartanarien lui a bien fait comprendre ce qu'il pensait de leur relation. Et même si cela semble toujours étrange aux oreilles de l'ancien empereur, il en a assez de se battre, assez de souffrir sous les assauts répétés d'une relation qui n'a pas d'avenir. Peut-être qu'Adonis a raison, après tout. Peut-être qu'il en a eu assez lui aussi, et qu'il prend la décision que Cal n'aurait jamais pu prendre, lui. Ils ont déjà essayé de s'oublier auparavant, et ça n'a pas fonctionné, mais les circonstances sont différentes, cette fois-ci. Alors l'Oshun laisse cette lassitude s'emparer un peu plus de lui, envelopper son cœur pour lui permettre de ne plus rien ressentir. Et étrangement, ça fonctionne mieux que ça a pu être le cas auparavant. Peut-être car une grande part de son cœur a fini par s'éteindre, il y a quelques semaines. Peut-être parce qu'après tout ce qu'il a vécu, cette peine de cœur lui semble désormais dérisoire. Ou peut-être tout simplement car il n'a pas encore croisé l'ambre brûlante qui a le don de faire battre son cœur un peu plus vite.

Cal quitte son épouse pour retourner auprès des danseurs. Son regard se pose sur Merle qui discute avec des nobles de son royaume. L'Oshun se décide à la rejoindre. « Puis-je vous emprunter votre reine pour une danse? » La jeune femme glisse son regard vers lui, un sourire aux lèvres. Il se saisit de la main qu'elle lui tend et l'entraîne un peu plus loin, auprès des autres couples qui dansent. Ils dansent, suivent la musique. Cal la fait tourner sur elle-même, elle sourit et cela atteint le roi également. Elle semble heureuse, même si certains détails ne trompent pas le blond. Il sait qu'elle ne profite pas totalement, pas comme elle l'aurait fait il y a quelques mois. Il sait que ces derniers temps n'ont pas été faciles pour elle et Maven. Il sait que son frère est tout aussi brisé que lui, mais il fait confiance à Merle pour l'aider à se reconstruire. Il leur fait confiance, à eux deux, pour réussir à retrouver un équilibre, pour affronter l'avenir qui les attend ensemble. Il a besoin d'y croire Cal, besoin de croire que l'amour n'est pas mort, qu'il y a encore de l'espoir dans leur monde. Un peu d'optimisme, pour lui qui a toujours plus été du côté des pessimistes. Les deux amis discutent, ne font pas attention à la musique qui touche à sa fin et à la suivante qui prend sa suite. Puis lorsque la deuxième se termine à son tour, leur danse s'achève, Merle effectue une révérence, un sourire espiègle accroché aux lèvres, et Cal s'empare de sa main pour y déposer un baiser. C'est agréable, l'espace de quelques minutes, d'oublier tout le reste. Mais l'ancien empereur est rapidement rappelé à la réalité lorsque son regard en croise un autre, de l'autre côté de la piste. Les prunelles dorées le fixent avec intensité. Cal en oublie tous les autres invités, la musique n'est plus qu'un bourdonnement lointain, remplacée par les battements de son cœur qui résonnent dans tout son corps. Pendant quelques secondes, il n'y a qu'eux. Eux qui s'observent, séparés par une foule de personnes qui dansent, qui rient, qui discutent. Mais ils n'existent pas. Il n'y a qu'eux. Figé sur place, Cal l'observe et sent toutes ses convictions s'envoler, toutes ses certitudes laisser place à des doutes qu'il pensait avoir fait taire. Grossière erreur. Rien n'est jamais terminé, lorsqu'il s'agit d'Adonis. Cet instant semble durer des heures, avant que le jeune roi ne secoue doucement la tête et se détourne de lui. Libéré de ce regard qui le tenait immobile, incapable de réagir, Cal semble reprendre pleinement possession de son corps. Il hésite un instant, puis finit par se frayer un chemin au travers de tous les danseurs pour suivre son ancien amant. Il ne sait pas pourquoi il fait ça. Il est persuadé que le chemin qu'il emprunte le mènera à une douleur certaine, à des mots qu'il n'a pas envie d'entendre, à une indifférence qui va lui glacer le sang. Il n'a pas envie de tout ça, mais c'est plus fort que lui. Alors il suit Adonis qui semble s'éloigner de la réception. Il le suit sans même l'appeler. Il ne sait pas ce qu'il fait, il n'en a aucune idée, mais c'est Adonis, et au fond de lui, malgré tout ce qu'il peut se dire pour essayer de se convaincre, il n'a pas envie d'abandonner. Il ne peut pas l'abandonner.
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Adonis Griffith
Adonis Griffith
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MessageSujet: Re: if i was your lover (calonis) if i was your lover (calonis) EmptyJeu 3 Jan - 14:54

A la seconde où le regard de l’eartanarien se pose sur le corps de l’ancien empereur, son cœur rate un battement. Une sensation étrange s’éprend de tout son être, et l’étreint de l’intérieur. Cette sensation glisse à travers tout son corps, et s’étend jusqu’au bout de ses doigts. Elle le démange, alors que le regard d’ambre se pose avec intensité sur le cobalt qui brûle à l’autre bout de la pièce. Se souvient-il même d’avoir déjà ressenti ça ? Les sourcils d’Adonis se froncent légèrement – trop légèrement pour que même Cal le remarque, de si loin. L’eartanarien ignore ce qu’il ressent, un mélange de haine, et de colère. Il ne sait pas contre qui ces émotions sont dirigées, ni même pourquoi elles s’allument si soudainement en lui. Pourquoi se sent-il en colère ? Pourquoi a-t-il envie de traverser cette piste de danse pour pousser Merle au loin, lui faire mal, et… Adonis prend une inspiration et détourne le regard. Cette sensation, il la déteste. Elle brûle ses tripes, et allume en lui un brasier qui semble pourtant familier. L’homme lâche les doigts de Braelyn, qui l’accompagnait en qualité d’ambassadrice, et s’éloigne.

Il faut fuir. Fuir quoi ? Adonis l’ignore. Fuir où ? L’ambre se pose sur l’horizon, au travers des fenêtres impeccablement nettoyées. La plage. Le roi a besoin d’air, pour reprendre ses esprits. Il n’hésite pas, et s’engouffre dans un couloir, puis un autre. Il descend une volée de marche, puis une seconde, et sort par la porte principale, ouverte par deux gardes qui l’ont vu approcher. Adonis ne remarque pas qu’ils ont le regard qui se porte derrière lui. Il n’entend pas plus les pas de son ancien amant dans son dos. Tout bourdonne en lui, sa tête est surchargée, son esprit embrumé. Il a le sentiment que son cerveau va imploser.

« Puis-je venir avec toi, Majesté ? » demande Alix, son regard est presque enjôleur, mais Adonis connait son amie. La seule orange qu’il autorise dans son entourage, la seule en qui il a confiance. Le nom El’rin l’a aidée à atteindre cette place privilégiée aux côtés du roi de la nation des vallées, des plaines et des montagnes. « Oui, mais pas à la cérémonie. Je crains que la présence d’une orange ne soit pas bien vue dans un contexte politique si tendu. » Rien n’allait, mais ce mariage, cette cérémonie, c’était leur bouffée d’air à eux, privilégiés, leaders de ce monde, dirigeants de ruines ou ruines en devenir.

Voilà où elle était, Alix. Quelque part dans le palais, ou à Azurite. Trop loin du roi pour exercer sa pression mentale contre son esprit asservi – ou presque -. Et cette distance offrait enfin la liberté à son cœur de s’exprimer comme il ne l’avait plus fait depuis des semaines. Arrivé sur la plage, le vent fouette le visage du brun, qui ferme les yeux un instant. Juste un instant, avant qu’un bruit de pas contre le sable humide ne vienne le déranger.

Ses sentiments se battent en lui, luttent contre la barrière mentale imposée, tentent de retrouver des souvenirs bien trop profondément enfouit, des sensations oubliées. Adonis tourne la tête, et c’est le visage de Cal qu’il observe. Il se laisse perdre un instant dans l’océan devant lui, alors que les vagues s’écrasent dans son dos, apportant une calme sérénité à cette scène, alors que la tempête se joue sous l’ébène royale du jeune Griffith. « Tu m’as suivi ? » Si la désormais habituelle distance est présente dans sa voix, une pointe d’autre chose s’y trouve. Presque de l’espoir que Cal l’ait effectivement suivi, octroyant à son ton cet air presque nostalgique. Plus doux que tous les mots qu’il lui a dit depuis des semaines.
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Cal Oshun
Cal Oshun
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MessageSujet: Re: if i was your lover (calonis) if i was your lover (calonis) EmptySam 16 Fév - 16:36

La scène a des accents de déjà-vu. Adonis qui fuit et Cal qui le suit à travers les couloirs. Une chasse qui semble sans fin, sans but. Sauf que ce palais n'est pas celui de Launondie et qu'ils n'ont plus rien des hommes qu'ils étaient à cette époque. Les émotions ne sont pas les même, non plus. La colère ne menace pas d'emporter l'Oshun, pas ce soir. Ce qui reste identique, pourtant, c'est ce sentiment de ne pas savoir pourquoi son corps le force à suivre son ancien amant. Qu'espère-t-il obtenir à travers cette quête insensée, si ce n'est une nouvelle blessure à infliger à son cœur déjà meurtri? Une nouvelle cicatrice invisible aux yeux de tous sauf des siens. Pourtant, même cette pensée ne réussit pas à lui faire rebrousser chemin. Quelques mètres à peine derrière le jeune roi, Cal emprunte les mêmes couloirs, dévale les mêmes marches avec le même empressement que celui qui le précède. Il ne se soucie pas du regard curieux que lui lancent les deux gardes qui se tiennent près de la porte principale. Le sol dur se transforme rapidement en sable sous ses pieds tandis que l'océan s'étend à l'infini face à lui. Son regard n'est pourtant pas capturé par le spectacle sublime que la nature leur offre, par l'eau qui scintille sous la lumière que le ciel nocturne projette, mais bien par Adonis qui lui tourne le dos. L'Oshun s'arrête un instant et se contente d'observer son ancien amant, avant de s'avancer lentement. Le Griffith finit par se tourner, plantant son regard ambré dans celui du blond, rappelant à ce dernier tous ces instants passés où ils ont fini par faire la même chose, pour une raison ou pour une autre. Les mots n'ont jamais été leur force, au contraire. Les mots blessent parfois autant que les actes, lorsqu'ils sont mal interprétés, ou prononcés avec maladresse. Mais les regards ne trompent pas, eux. Pas alors qu'ils ont chacun appris à déchiffrer ce langage si particulier. Ils ont toujours réussi à se comprendre ainsi, ou du moins, c'était leur habitude. Leur secret bien gardé, ce quelque chose qu'ils ne partageaient qu'entre eux. Ce quelque chose qui leur appartenait. Mais ça n'est plus le cas, plus vraiment. Car ces dernières semaines, Cal a passé plus de temps à fuir ce regard qu'à tenter d'en percer les mystères. Il ne supporte pas ce qu'il y voit, cette indifférence qu'il n'a jamais observé dans le regard d'Adonis, pas pour lui. Mais ce soir, c'est différent. Ce n'est pas comme les dernières semaines. Il y a autre chose, dans le regard d'Adonis. Une étincelle de quelque chose, bien dissimulée derrière l'or incandescent. Un espoir infime pour Cal, qui s'accroche même s'il s'était promis de ne plus le faire. Il sait que l'espoir est une très mauvaise chose à avoir car ça ne peut mener qu'à plus de peine, mais peu importe. La voix du brun s'élève, vient briser la mélodie des vagues qui s'échouent sur la plage. L'Oshun n'a pas besoin de réfléchir longtemps avant de répondre. « Oui. » Il a appris à faire preuve de sincérité avec Adonis depuis un certain temps car les mensonges ne leur ont jamais rien apporté de bien. « Mais je ne sais pas pourquoi. C'était probablement une erreur. » Une erreur qu'il pourrait corriger maintenant, avant que ça ne soit trop tard. Mais ses pieds restent fermement encrés dans le sable.
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Adonis Griffith
Adonis Griffith
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MessageSujet: Re: if i was your lover (calonis) if i was your lover (calonis) EmptySam 16 Fév - 17:08

« Oui ». L’ambre se mue légèrement, les sentiments qui se battent au sein du corps du jeune roi sont comme une tempête, et il est difficile de savoir lequel remporte la victoire dans son regard. Adonis l’a oublié, mais Cal sait si bien lire les ambres qui le fixent avec intensité. Il a oublié qu’il n’a pas besoin de mots, et ignore qu’il lui envoie des messages sans même le vouloir. Ce qui transparait dans ses iris dorées, c’est presque du bonheur, du soulagement, mêlé à une profonde impression d’être perdu, libéré au milieu d’une forêt de sentiments qu’il ne reconnait pas. Il manque quelque chose, mais Adonis ne sait pas quoi. Et dans le cobalt en face de lui, il ne parvient plus à y lire tout ce que Cal ne lui dit pas. Il n’arrive plus à comprendre, même si son cœur lui hurle de tout faire pour qu’il reste là. « Mais je ne sais pas pourquoi. C’était probablement une erreur. »

Non, hurle à nouveau le palpitant, qui s’agite soudainement contre sa cage thoracique. Une boule se forme doucement dans sa gorge. Non, reste. Mais pourquoi ? Adonis l’a tant et tant repoussé. Cal ne lui a fait que du mal, et Adonis ne l’aime pas.

Du moins c’est ce qu’il croit.

Il a oublié les baisers, les caresses, les murmures et les regards. Il a oublié les sourires destinés qu’à lui, les soupires, sa bouche contre sa gorge et son corps contre le sien. Ces sensations incroyables, qui pourtant semblent presque vouloir l’envahir à nouveau. Quelque chose au bout de ses doigts le démange. Il veut toucher, il veut le toucher, lui. Une envie soudaine, un besoin constamment réprimé par celle qui veut se venger d’un ancien empereur. Mais elle n’est pas là, et lui oui, et le besoin revient, plus violent que les vagues contre la digue.

« Peut-être… » Non, ça crie en lui, ça se déchaine. Son cœur ne semble pas vouloir se calmer. Adonis déglutit, son regard fuyant l’océan devant lui, pour se poser sur le château derrière. Il repense à ce qui l’a fait fuir, il repense à Merle. Entre les bras de Cal. Les doigts du brun se plient, et se déplient. Une certaine nervosité l’envahit, une certaine colère aussi. Elle émane de lui, et Cal va la ressentir, parce qu’il connait son ancien amant par cœur. Et Adonis n’en a plus conscience.

« Tu sembles plus proche de Merle. » L’ambre brûlante coule dans le cobalt. Un Adonis du passé se tient désormais devant le roi, puant la jalousie, puant la colère. Au fond, son palpitant hurle à nouveau. Il veut être à Cal, et être le seul que le roi des flammes possède.
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