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a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os)

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Aphrodite Oshun
Aphrodite Oshun
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MessageSujet: a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) EmptySam 7 Juil - 17:41

« N’y va pas. » souffle l’homme contre les lippes de son épouse. Elle secoue la tête. Aphrodite est peut être une femme de, désormais, elle n’a jamais été faite pour ce rôle. Elle est la femme de l’empereur, et impératrice uniquement grâce à la bague qui brille à son doigt. Elle le sait, mais elle s’en fiche. Et elle sait que Cal ne l’enfermera pas dans leur palais pour l’empêcher d’y aller. Elle sait qu’il ne lui prendra plus jamais sa liberté. Car la dernière fois, il l’a regretté. Ils l’ont tous les deux regrettés. Ca fait des années et pourtant… Elle ne pourra jamais oublié ses propres cris, ses propres pleurs, alors qu’un traitre à sa nation lui faisait vivre l’enfer. Il lui a fallu des semaines pour laisser Cal la toucher, pour le laisser approcher après ça. Elle sait que ce n’est pas de sa faute, et elle le lui a dit milles fois et plus encore mais elle sait aussi que l’empereur n’aura de cesse de s’en vouloir. Alors oui, avec Cal, la brune se sent libre. Elle lui fait confiance. La jeune mère sourit doucement contre ses lippes. « La guerre doit se finir, Cal. Pour Adrien, et nos prochains enfants. Pour ma famille, aussi. » Il secoue la tête, son regard cobalt tentant d’inonder l’or qui émane des prunelles de l’ancienne Griffith. Elle ne se laisse pas faire, pour changer, et conserve un regard déterminé. Il soupire. « Je t’ai dis que l’on pouvait envoyer quelqu’un d’autres. Un ambassadeur est plus apte à ce genre de travail. » Elle secoue la tête. « Je suis toujours l’ambassadrice d’Eartanera, dans ce cas. Tu ne m’as jamais relevé de ces fonctions et... » Elle lève le doigt et le pose sur les lèvres de son mari, manifestement à temps car il semblait prêt à répliquer. « Ne m’en relève pas aujourd’hui, c’est trop tard. » Elle bouge son doigts, caresse la lèvre de Cal, et puis laisse son pouce imiter le tracé de son index. Sa main se pose contre la joue de son époux, tandis qu’elle sent les mains de ce dernier appliquer une légère pression contre ses reins, pour la coller à lui. Mouvement qu’elle suit, alors que leurs hanches se retrouvent et que leurs lèvres se rapprochent. Elle soupire doucement, et approfondit le baiser. Elle vient de se rhabiller, pourtant Cal glisse ses doigts un peu plus bas contre ses reins, et elle sent ses doigts chercher à remonter sa robe. « Cal, non. » souffle l’impératrice, elle s’éloigne un peu, et sourit. « Je dois y aller, et j’irai… Que tu le veuilles ou non. » Elle souffle, plus bas, car elle n’aime pas dire ça. Elle n’aime pas aller contre les désires de son mari, elle n’aime pas lui refuser sa présence, et lui refuser de le rassurer en restant sous sa protection. Mais l’homme sait qui il a épouser. Aphrodite n’est pas le genre de femme qui peut rester chez elle, à obéir, à ne rien faire. Elle n’est pas le genre de femme qui peut attendre que son mari gagne la guerre. Elle gagne ses propres batailles, elle se bat, elle décide, et elle agit. Et elle sait que c’est aussi pour ça qu’il l’aime. Alors Cal pose presque chastement ses mains sur les hanches de la belle, et son front contre le sien, les yeux fermés. « Revient moi. » Elle hoche la tête. « Vite, Aphrodite. » Elle hoche la tête à nouveau. « Et pense à Adrien. Ne prend pas de risques qui le priverait de sa mère, d’accord ? » Elle sait ce qu’il veut ajouter, elle sait ce qu’il pense. Ne prend pas de risque qui t’arracherais à moi, et parce qu’elle ressent la même chose, le même besoin, elle va chercher son visage, et plonge ses ambres dans les saphirs de l’empereur. « Je te le promet, my love. » Elle l’embrasse, tendrement. « Je t’aime. » Et son époux le lui répète, comme un au revoir. Elle s’éloigne, quitte la pièce, avec quelques gardes et retrouve son fils unique. L’enfant n’a que quelques mois, et ne parle pas encore, ne marche pas encore. Elle tend les bras, tandis qu’une nourrice s’approche pour le confier à sa mère.  L’enfant retrouve sa place naturelle entre les bras de sa mère, qui le berce doucement. « My sweet angel… Mommy will come back soon. You’ll get to meet the Griffiths, when I’ll be back. Your aunt, Ariane, and your uncle, Eros. They will love you as much as I do, and you will love them too. Maybe you’ll even meet your grand-father and your grand-mother. » Elle sourit et pose un baiser contre la joue de son précieux trésor. Adrien est ce qu’elle a de plus cher, avec Cal et leur amour. Il en est la représentation la plus parfaite, même si il ressemble bien plus à son père qu’à elle. Si au début elle l’avait un peu mal pris, l’impératrice adore désormais cette ressemblance, car Adrien est autant l’homme de sa vie que l’est Cal. Elle confie finalement l’enfant à sa nourrice et s’en va. Lorsqu’elle quitte le palais, elle aperçoit son époux au balcon, qui l’observe. Ils ont conclu un accord comme quoi elle partirait seule, pour se faire la plus discrète possible. Mais Cal ne peut s’empêcher d’observer son épouse, juste un dernier regard, avant qu’elle s’en aille pour Greenstall, en plein milieu de cette guerre. Elle lève le regard vers lui, et puis s’en va.
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Aphrodite Oshun
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MessageSujet: Re: a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) EmptySam 7 Juil - 18:29

Le trajet en train n’a pas pu aboutir. Elle a dû s’arrêter à la frontière, et descendre pour continuer en voiture. Et même ainsi, celui qui conduisait la voiture devait prendre des routes improbables, pas facilement praticables, afin de préserver le secret. Car personne ne savait que la jeune Eartanarienne revenait sur ses terres, pour parlementer avec son frère. Quelques gardes suivaient, mais ils ne prenaient pas tous le même chemin. Finalement, les voilà tous non loin de la capitale de sa nation, retranchés dans les bois tels des voleurs et des assassins. Aphrodite s’était changée dans le train, désormais vêtue d’un pantalon noir renforcé aux genoux, et d’une fine chemise de la même couleur, elle avait enfilé par-dessus elle des fines plaques de roches volcanique, taillée par un expert de la cour, pour éviter d’entourer le corps de l’impératrice de métal. Une matière que, désormais, deux de ses cousins maîtrisaient, ainsi qu’un nombre plutôt conséquent de garde. Une véritable prison offerte sur un plateau qui quiconque voudrait l’utiliser à cette fin. La roche volcanique, si elle répondait toujours aux maîtres de la terre, répondrait avec plus d’aisance à Aphrodite. Selon l’Empire et leurs fichiers, les maîtres de la lave sont particulièrement rares. Aucun Griffith, si ce n’est elle, possédait cette faculté. Un avantage pour l’impératrice.  Elle avait également attaché ses cheveux en une queue de cheval haute, au cas où elle serait ammenée à se battre. Autour de sa gorge, les plaques de roche remontaient légèrement pour protéger cette zone particulièrement exposée. La roche contre sa peau était constamment chaude, comme toutes les roches sous ses doigts désormais, alors qu’elle y sentait la lave brulante, prête à se déverser. Les gardes étaient postés autour de la jeune femme, qui retira la bague en or offerte par Cal lors de son mariage, et la plaça dans la poche de son pantalon. Cette bague était une offense aux yeux de son père, et Aphrodite le savait. « Où sont les messagers que nous avons envoyé ? » demande la jeune femme en levant les yeux vers le capitaine. Un homme désigné par son époux, elle n’avait pas vraiment eu le choix. Mais l’homme était fidèle, le plus fidèle. A vrai dire il était le meilleur homme de leur armée, et justement Aphrodite aurait aimé qu’il reste auprès de Cal… Et d’Adrien. « Toujours au palais, votre Majesté. » Elle hoche la tête, et plie et déplie ses doigts. « Peut être devriez-vous y aller vous-même, madame. » suggéra l’homme. Elle eut une légère moue. « Vous savez très bien que l’empereur n’aimerait pas cette idée… Même si je suis d’accord avec vous, capitaine. » Les Griffith n’accepteraient pas un messager étranger, ennemi qui plus est. C’est pour ça qu’elle s’était déplacée. La jeune femme commença à faire les cent pas, les doigts dans le dos. « Un mot de ça à mon époux et j’aurai votre tête. » fait-elle finalement alors qu’elle attrape deux dagues, et les enfonce dans deux fourreaux, l’un à sa botte, l’autre à sa hanche. Elle attrape alors un cheval, acheté au village pour elle, et grimpe sur son dos. Les hommes la suivent sans un mot, sans protester. Peut être arriveront-ils devant des portes fermées, où peut être le messager les a-t-il trahi, et son père est en route vers leur campement. Bouger est peut être la meilleure idée. L’enfant sauvage talonne sa monture, qui trotte au travers de l’immense foret bordant le palais de son enfance. Rapidement, les tours de Greenstall se laissent deviner entre les feuillages. La jeune femme talonne à nouveau sa bête, et s’approche du palais. Ils le coutournent, sous couverts des feuillages, et finissent par arriver devant les grandes portes. « Restez cachés. » souffle-t-elle, alors que l’impératrice s’approche et sort de l’orée de la foret. Elle reste assise sur la jument, et attend devant la porte, qu’un garde daigne s’approcher. « Qui voilà ?! » Vexée, Aphrodite fronce les sourcils. On ne la reconnait plus, après seulement deux ans ? La jeune femme lève le menton, fière Griffith qu’elle est, même si elle n’en porte plus le nom. L’absence de bague à son doigt la démange presque, comme si l’Oshun qui allait avec s’en était allé aussi. « Aphrodite. » fait-elle simplement, hésitante sur le nom à utiliser. Devait-elle se présenter comme une Griffith ? Elle ne l’était plus, plus officiellement, mais le resterait à jamais dans son cœur. La porte s’ouvre, finalement, et le messager qu’elle a envoyé en sort, accompagné d’un garde eartanarien. « Seulement vous, Lady Griffith. Votre messager retourne chez les Flamaeriens. » Sa mâchoire se crispe. Ici, ils refusent d’accepter son mariage, sa position d’impératrice, et les étrangers. Elle se souvient encore qu’elle était faite dans la même roche, quelques années auparavant. Elle évite de tourner le regard vers les hommes toujours dissimulés dans son dos, mais l’ambre se pose sur le jeune messager, visiblement effrayé. Elle hésite, l'impératrice. Car elle sait ce que Cal en penserait. C'est un piège. Mais c'est aussi sa famille, et elle refuse d'avoir fait tout ce chemin pour rien. Voilà deux jours qu'elle est partie, qu'elle a quitté sa famille. Les baisers de son époux lui manquent terriblement, et tenir son enfant entre ses bras lui manque tout autant. Elle est venue jusqu'ici pour la paix, et malgré l'avertissement de son époux qui résonne dans sa tête, Aphrodite hoche la tête. « Bien. » fait-elle simplement, elle s’approche, attend que son messager soit libérer, et pénetre dans l’enceinte du palais. Derrière elle, la lourde porte se referme.
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Aphrodite Oshun
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MessageSujet: Re: a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) EmptyDim 8 Juil - 0:42

« Votre Majesté, un télégramme est arrivé de Greenstall. » Le valet tend le petit papier plié et scellé à l’empereur qui se rendait dans la chambre de son fils après le repas du midi. Il s’arrête, et attrape le papier, qu’il ouvre sans un regard pour le valet.

Votre Majesté,
L’impératrice s’est rendue au sein du palais il y a deux jours, seule, sous l’exigence des Eartanariens. Nous n’avons pas de nouvelles. Sortir des bois pourrait compromettre l’opération, et risquer la vie de Sa Majesté.
J’attends vos ordres.
Capitaine Farley

Le regard de Cal se pose sur le valet, un cobalt aussi brûlant que les flammes bleues que certains Flamaeriens sont capables d’invoquer. Le valet déglutit, et incline doucement la tête. « Trouvez Lord Swanson, et dites-lui de faire réunir le conseil restreint dans l’urgence dans la salle des éléments. » Il tend le télégramme au valet, qui s’empresse de le récupérer sans laisser ses doigts toucher ceux de l’empereur, cet être divin qu’on lui a appris à craindre autant qu’à vénérer. « Et montrez-lui ceci. » Il hoche la tête, et s’en va rapidement. Cal soupire, et glisse une main contre son visage. Il lui avait dit de ne pas partir, il avait tout fait pour la maintenir auprès de lui, mais Aphrodite avait insisté… Et quand Aphrodite insistait, l’empereur savait que même lui n’y pouvait rien. Elle était têtue, et si elle donnait le sentiment de savoir être docile quand elle le voulait, ce n’était qu’une illusion. Une illusion qu’il avait rapidement percé, la jeune femme n’ayant que peu de secrets pour lui. L’Eartanarienne n’était docile justement que quand elle le voulait bien, laissant son époux prendre les devants quand elle n’avait pas envie de le faire elle-même.

L’empereur se rend ensuite directement dans la chambre de son fils, qui se trouve entre les bras d’une nourrice. Quatre jours que sa femme est partie, et l’enfant semble déjà souffrir du manque de sa mère. Aphrodite était plus présente que ne l’avait été Camilla, et le lien qui unissait l’enfant et sa génitrice était déjà très fort. Le lien qui l’unissait, lui, à son héritier, était également puissant. Quand l’enfant pose ses yeux sur son père, il a un sourire brillant et tend ses petites mains vers lui. Cal s’en saisit, car si il ignore ce qu’il advient de sa femme, il a besoin de se raccrocher, ne serait-ce qu’un instant, à sa famille avant de se lancer dans une opération pour récupérer l’impératrice. « Sortez. » ordonne l’Oshun à la nourrice. Celle-ci s’incline, et s’éloigne pour quitter la pièce. Au contact de sa femme, Cal a aussi appris à s’occuper de son fils. Il veut avoir ce lien avec lui, un lien qu’il n’a pas forcément eu la chance d’avoir avec ses parents. Si il était proche de son père, il ne l’a jamais été de sa mère. Le jeune empereur berce doucement son fils, tachant de trouver en Adrien et en ce moment la paix dont il a besoin pour penser la tête froide. Mais à chaque battement de cœur, la peur et la colère reviennent. Elles le submergent, pour finalement devenir presque communicative pour l’enfant qui se met alors à pleurer. « Shhh. » souffle le jeune père, il calme ses gestes, pour son enfant. Finalement, il ne parvient pas à endormir Adrien et appelle la nourrice à nouveau. Celle-ci se voit confier le prince, ainsi que l’ordre de lui faire faire sa sieste, et Cal s’éloigne finalement.

Les pas qui le mènent vers la salle des éléments sont vifs et tendus, le reflet de la tempête qui se joue en lui. Le calme qu’il a réussi à obtenir auprès de son fils est complètement balayé par les tornades de sentiments qui se déchainent contre son être. Pourtant Cal est un être à la tête froide. Capable de se détacher de sentiments humains pour réfléchir et analyser. Mais Cal reste aussi un homme. Un homme qui aime, profondément, et qui ne peut accepter que l’on touche à un cheveu de la femme qu’il a épousé. Le blond ouvre la porte sans cérémonie, la laisse se refermer derrière lui et va s’installer à l’autre bout de la longue table, sur la grande chaise qui lui est réservé. « Merci d’être tous venu si vite. Lord Swanson ? » L’homme incline la tête. « Sa Majesté a reçu à l’instant un télégramme de Greenstall, venant du Capitaine Farley. Je vous laisse lire le contenu de la missive. » fit-il en passant le papier à Lord Osoryd. Cal attendit que tous ait lu le papier, avant de poser une main sur la table, signe qu’il allait prendre la parole. « Ce télégramme ne veut pas dire grand-chose. Aphrodite sait réfléchir de manière stratégique. Si elle n’a pas contacté Farley en deux jours, ce n’est pas forcément parce qu’elle est en danger. Mon épouse est courageuse, et téméraire. Elle a peut être peur qu’une tentative de contact compromette les hommes présents dans la forêt autour du palais de Greenstall. » Il ne semble y croire qu’à moitié, cependant. Car Aphrodite l’aime, aussi, et elle aime leur fils. Et elle sait qu’ils voudront de ses nouvelles, tous les jours, ou le plus possible. « Attaquer tout de suite pourrait compromettre les pour-parlers, Votre Majesté. » appuie Lord Osoryd. Cal hoche la tête. « Et mettre l’impératrice en danger. » Le silence pèse, lourd, sur la pièce. Il s’appuie sur les épaules de chaque personne présente, et ralentis les cerveaux. « Votre Majesté… ? » C’est une jeune femme qui a ouvert la bouche. Laurel Swanson, devenue conseillère de l’empereur il y a deux ans. Proche de celui-ci, elle garde cependant ses distances pendant le conseil, afin de prouver à tous que cette place, elle la mérite, et ne l’a pas obtenue parce qu’elle est l’amie de. Cal tourne son regard cobalt sur elle, et hoche la tête, signe qu’il l’écoute. « Envoyez Noah. » Noah, l’ancien adiutor d’Aphrodite. Plus qu’un meilleur ami, plus qu’un amant de passage, plus qu’un adiutor. Une sorte d’âme sœur, toujours autour de sa protégée. Toujours à graviter autour de celle qu’on lui avait confié dix ans auparavant. Il avait disparu, cependant, peu après la naissance d’Adrien. Noah était sans cesse sur la route. Plus fidèle conseiller de l’impératrice, pendant des années, il avait fini par avoir besoin de sa liberté, alors que la jeune femme n’était plus capable de quitter Launondie comme elle le désirait. La séparation avait été extrêmement difficile pour Aphrodite, qui avait passé quelques jours sans sourire une seule fois, malgré les tentatives de Cal pour faire revenir le soleil sur son beau visage. Cal déteste Noah, et Noah le lui rend bien, mais ils aiment tous les deux la jeune femme, et si une personne pouvait obtenir plus d’informations sur les Griffith et sur Aphrodite, c’était bien Noah. Mais… « Personne ne sait où il est, pas même Aphrodite. » Et si Aphrodite ne le savait pas, alors personne au palais n’aurait cette information. Laurel sourit doucement. « Gunnar K’han saura. »
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Aphrodite Oshun
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MessageSujet: Re: a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) EmptyDim 8 Juil - 1:26

L’ambre se soulève, et se pose un instant sur la jeune garde qui se trouve dans un coin de la pièce. La rousse aiguise une drague, d’un geste précis quoi qu’absent, comme si aiguiser cette lame était aussi naturel que de respirer. Elle l’observe longtemps, Aphrodite. Cela fait quelques heures qu’elle est dans cette pièce, gardée par cette femme, qu’elle a déjà tenté de persuader de la laisser sortir, mais l’Eartanarienne semble insensible au charme que dégage l’ancienne Griffith. L’autre résiste à la pression du regard de l’impératrice, et ne lève pas les yeux de sa dague. Finalement, la porte s’ouvre, et elles tournent toutes les deux le regard, pour le poser sur… Thomas.

La garde se lève, et s’incline précipitamment. « Votre Majesté. » elle relève la tête et se tient droite, la dague toujours entre ses doigts, mais la pointe vers le sol. Thomas pose son regard contre l’arme, et puis sur Aphrodite. « Des problèmes, miss Davidson ? » Elle secoue la tête, mais son roi ne la regarde pas. « Non, votre Majesté. J’aiguisais ma lame… Au cas où. » Son regard tourne imperceptiblement vers Aphrodite, qui soupire de manière exagérée. « Would you give the order to keep me locked in here, dead or alive ? » La jeune Griffith observe son père, qui ne démord pas, qui ne baisse pas les yeux. « You are worthless if you die. » L’écharde de la rose Griffith se plante dans le palpitant de cette désormais Oshun, qui sert le poing malgré elle. « Laisse nous, Davidson. » La rousse hoche la tête, s’incline, et quitte la pièce. Thomas s’approche, doucement, il désigne un fauteuil à sa fille. « Do sit down, Aphrodite. » Elle s’exécute, instinct d’une fille qui n’a toujours que voulu l’amour de son père. Thomas s’installe ensuite, à côté d’elle, leurs genoux se touchent presque. « I missed you. » Il glisse un doigt contre une mèche de cheveux d’ébène, qu’il glisse derrière l’oreille de la jeune femme. Celle-ci, décontenancée, ne bouge pas, et ose à peine respirer. Il baisse alors les yeux sur les mains de la jeune femme. Le vieux Griffith s’empare de la main gauche de sa fille, et glisse son pouce sur son annulaire vierge. « So it is true ? You took it off. » Aphrodite a un frisson, mêlé d’horreur et d’amour envers ce père qu’elle a longtemps admiré. « You can come back, I’ll protect you from them. » Elle ne tient plus. « Them ? » Thomas sert sa main, Presque trop fort, mais Aphrodite évite de justesse la grimace. « The Oshuns. » La jeune femme tente de retirer sa main de l’emprise de son père, en vain. « I don’t need to be protected from them. And so do you. » Thomas laisse échapper un léger rire, il fini par libérer la main de sa fille, et pose son dos contre le dossier du fauteuil. « Tell me : how did he react when you left? The man is madly in love with you, it shows. But you’re back, my girl, and I won’t let him take you away from me once again. » Elle secoue la tête, et se lève. « I have a son, father. I want the peace, for him. » Thomas se lève à son tour, et se retrouve à nouveau plus grand que sa fille, qu’il domine. « We all want peace for our children, Aphrodite. No matter what you may think. But we also want to give them everything. What do you want for your son? Why do you want the peace? So he can have us, right? » Aphrodite a les yeux brillants, le regard ancré dans celui de son père, elle laisse passer un silence, pendant lequel les deux Griffith ‘observent, sans vraiment s’affronter. La domination, ici, est très bien étalie et Aphrodite le sait. « And us is all he misses. » souffle Thomas. Il recule d’un pas. « You didn’t run away, did you? » Elle secoue doucement la tête. « I always wanted the kind of love you and mother have. » désormais, une larme coule contre a joue. « I love him, father. I love him like you love her. And our son is… » La giffle est si puissante que la jeune femme pose un genou sur le canapé, pour éviter de tomber, et une main sur le dossier du même canapé. Elle se tient la joue de sa main libre, le regard toujours brillant de larmes, mais des larmes qu’elle refuse de laisser couler, désormais. L’ambre brûle d’une rage sans nom, une rage qu’elle contient difficilement. « Don’t compare what he did to you to the love I share with another Eartanarian. » La brûlure de sa joue n’a rien de comparable au feu qu’elle connait à Flamaerin, si réconfortant, si appaisant. Ce feu là la brûle véritablement, et l’incedie toute entière. « What did he do, father ? He loves me, protects me, he gave me a child and a palace… and a crown. » Elle se relève. « I am the empress, and my son is the future emperor. He, was born from love, just as I was. » Thomas secoue la tête. « He was born from felony and madness. That Oshun boy messed with your head. He made you believe you were important but think, Aphrodite. You were our best shot to gain the independence. And he knew it. He saw an opportunity, and married a girl that would make him keep his throne, rather than marry the girl that would simply let him keep an already strong alliance. » Jamais la jeune femme n’avait pensé ainsi, et alors qu’elle observe son père, elle pose une main sur sa bouche, se sentant soudainement nauséeuse. « That can’t… » mais avant qu’elle ne puisse finir sa phrase, la voilà oblige de courir pour se vider les tripes dans un vase vide.
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Aphrodite Oshun
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MessageSujet: Re: a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) a drop of gold in an ocean of blue (calodite // long os) EmptyDim 8 Juil - 12:10

Elle s’était endormie contre sa sœur, entre ses bras, le visage posé contre son cou, elle avait laissé la chaleur réconfortante de l’héritière Griffith l’envelopper, et la rassurer. Mais quand Aphrodite ouvre les yeux, elle se rend compte qu’elle n’est pas en sécurité. Toujours piegée à l’intérieur du palais de son enfance, elle ne peut pas faire un pas en dehors sans qu’un garde ne cherche à la faire entrer par tous les moyens. Une semaine qu’elle était prise au piège au sein même de ce qu’elle avait toujours vu comme étant sa demeure. Ariane était toujours là, mais ouvrait les rideaux et aérait la pièce. Ariane n’était pas une fille comme elle. Aphrodite, elle, aimait avoir des esclaves et être une princesse – une impératrice, même, désormais – tandis qu’Ariane ne comprenait pas la ségrégation des sangs, elle faisait des choses par elle-même, considérant que si les esclaves pouvaient le faire, elle le pouvait aussi. Quelque part, la cadette admirait sa sœur ainée, même si elle n’enviait pas sa personnalité. Aphrodite se retourne dans son lit, son estomac se retourne également mais elle l’ignore. Elle connait parfaitement ses symptômes, et sa sœur ainée, mariée et tout juste mère également, connaissait aussi les symptômes. Elle s’approche de sa cadette, et glisse ses doigts dans ses cheveux. « Bonjour petite sœur. » Elle vient poser un baiser sur sa tempe, et s’installe sur le lit. « Qu’est-ce que tu veux manger ? » Aphrodite se relève doucement. « Des figues de Flamaerin. » Elle provoque, exprès. Ariane a le sourire qui se fâne, et secoue la tête. « Aphrodite, fait un effort… » La brune lâche un ricanement, et c’est à son tour de secouer la tête. Elle se lève péniblement et enfile une robe de chambre en soie, une vieille qu’elle avait laissé au palais. Tous ses vêtements sont vieux. Dans un coin, sa tenue de Flamaerin est toujours posée, les plaques de roches soigneusement rangées. Elle a interdit à quiconque d’y toucher, se souvenant qu’avant ses doigts à elle, ce sont ceux de son époux qui ont parcouru la tenue, pour en vérifier la solidité. En l’enfilant, elle a presque le sentiment qu’il la touche. Deux ans qu’elle n’a plus été séparée de son mari aussi longtemps, et la jeune femme n’en peut plus. « Vous me retenez en otage loin de mon mari et de mon fils, et tu voudrais que je fasse un effort ? » Son regard ambré trouve celui de sa sœur. Elle sait qu’Ariane n’approuve pas. Ni Ariane, ni Eros. Il est aussi venu la voir, et si Ariane n’approuve pas, Eros semble plus enclin à agir. Il le lui a fait comprendre, elle retrouvera sa liberté, il trouvera un moyen. « Père sera clément si tu t’adoucis, Aphrodite. Mens lui, tu sais si bien le faire après tout. » Ariane se lève à son tour, manifestement contrariée. Aphrodite ne démord pas, elle croise les bras sur sa poitrine, mais une nouvelle vague de nausée la prend, et elle est forcée de courir dans la petite salle de bain. Ariane la suit, et tient ses cheveux pendant que la jeune mère se laisse aller à ses pulsions de femme enceinte. Aphrodite pose ses coudes sur la cuvette, et ses mains sur son front. Elle craque, alors qu’une larme coule contre sa joue. « Il ne sait même pas. » Elle pleure réellement, cette fois, les sanglots secouent son corps, et agitent son âme. Ariane l’aide à se relever. Non, elle l’oblige à se mettre sur ses pieds, et lui essuie la bouche avec une serviette, et les joues avec ses doigts. « Qui ne sait pas quoi ? » Aphrodite ne répond pas tout de suite, les sanglots étant trop puissants. Ses hormones exacerbent ses sentiments, et elle semble incapable de se contrôler. Mais elle finit par se reprendre. « Cal, Ariane. Qui d’autre ? Il ne sait pas que je suis enceinte. » Le regard de sa sœur se fait plus grand, ses yeux ronds. Elle s’en doutait, car Aphrodite a découvert sa grossesse au palais. Elle s’en doutait que l’empereur ne le savait pas, si sa femme elle-même n’en avait aucune idée. Mais elle comprend aussi ce que traverse sa sœur. Elle est seule, entourée de ce qu’elle pense être des ennemis, loin de l’homme qu’elle aime, et dont elle porte le second enfant, et loin de son premier enfant. Ariane l’attire contre elle, presque de force. Elle glisse ses doigts dans ses cheveux, caresse sa nuque pour l’appaiser. « Je le lui ferai savoir, je trouverai un moyen. » Et Aphrodite lui rend son étreinte.
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